113 - Pérou (suite)
Jour 4: Traversée des hauts plateaux
Nous commençons par prendre le bus pour une merveilleuse longue traversée de 6h30 à travers les hauts plateaux andins. Sérieusement, je ne suis pas déçue, les paysages valent le coup d’œil - et le bus est ultra confortable, rien à voir avec les bus nord-américains ou européens.
Presque rien ne pousse ici. Mais nous croisons d'innombrables troupeaux de lamas qui paissent tranquillement en liberté jusqu'à ce qu'on vienne les déranger. Le génie des Incas tient d'ailleurs à l'exploitation agricole qu'ils sont su faire de ce pays - lamas sur les hauts plateaux et optimisation de l'agriculture à travers la construction de terrasses, mais également grâce à la spécialisation des récoltes en fonction des différents climats.
Le lac de Las Lagunillas, à 4174 m d'altitude. C'est fou de penser que nous sommes à peine plus bas que le Mont Blanc!
Jour 5-6 - Puno et le lac Titicaca
Nous voilà à Puno, la ville la plus en altitude du voyage, puisque nous sommes à 4000 m. J'ai légèrement mal à la tête et je bois du maté de coca pour faire passer. Pour mon conjoint, c'est plus difficile. Mal de tête, insomnies et nausées ne le lâcheront vraiment qu'à notre départ de Puno.
Le centre-ville de Puno est moins charmant que celui d'Arequipa, mais la ville semble plus authentiquement péruvienne...
Comme le principal remède au mal des montagnes est de ne pas trop s'agiter, nous optons pour une visite des îles Uros et Taquile, sur le lac Titicaca.
Les Uros, îles artificielles entièrement construites en tortora. Il y a longtemps que les indiens Uros ont disparu, remplacés par les Aymaras, qui perpétuent néanmoins leurs traditions. Les îles ont été déplacées d'un bord du lac à l'autre à des fins touristiques, et il n'est même pas certain que les "habitants" des Uros y habitent réellement. Bref, ça sent le faux et je plains ces pauvres gens que l'on exhibe comme des animaux de foire à des seules fins touristiques.
La "Mercedes-Benz des Uros".
À Taquile, les paysages semblent plus authentiques. Ici, des paysannes surveillant leurs moutons d'un air distrait.
La montée est rude, le souffle est court, mais nous serons quand même dans les premiers arrivés au sommet.
Ah ouais, quand même, nous sommes loin de chez nous.
Hum, la bonne truite du lac Titicaca!
Le Lac Titicaca et la Bolivie tout au fond.
L'île de Taquile, c'est essentiellement des montagnes sculptées par les Incas et leurs prédécesseurs... Ces gens là n'étaient certainement pas des paresseux, en tout cas!
Le lendemain, nous filons à Sillustani, nécropole Colla puis Inca.
La silhouette du puma épouse la gravure de l'escargot, comme le monde des vivants épouse celui des morts.
Ce lieu est magique. J'avoue que c'est un merveilleux endroit pour être enterré.
Et pour les archéologues, ce site est un paradis. La nécropole ayant été subitement abandonnée à la conquête, plusieurs sépultures ont été laissées telles quelles, à différentes étapes de leur construction, il est donc très facile de connaitre les techniques utilisées (ici, la rampe pour construire le dôme).
Sur la route, nous traversons plusieurs petits villages, qui semblent tout droits sortis d'une autre époque. De quand peuvent-ils bien dater?
Mais heureusement, les indémodables lamas sont toujours de la partie.
Nous commençons par prendre le bus pour une merveilleuse longue traversée de 6h30 à travers les hauts plateaux andins. Sérieusement, je ne suis pas déçue, les paysages valent le coup d’œil - et le bus est ultra confortable, rien à voir avec les bus nord-américains ou européens.
Presque rien ne pousse ici. Mais nous croisons d'innombrables troupeaux de lamas qui paissent tranquillement en liberté jusqu'à ce qu'on vienne les déranger. Le génie des Incas tient d'ailleurs à l'exploitation agricole qu'ils sont su faire de ce pays - lamas sur les hauts plateaux et optimisation de l'agriculture à travers la construction de terrasses, mais également grâce à la spécialisation des récoltes en fonction des différents climats.
Le lac de Las Lagunillas, à 4174 m d'altitude. C'est fou de penser que nous sommes à peine plus bas que le Mont Blanc!
Jour 5-6 - Puno et le lac Titicaca
Nous voilà à Puno, la ville la plus en altitude du voyage, puisque nous sommes à 4000 m. J'ai légèrement mal à la tête et je bois du maté de coca pour faire passer. Pour mon conjoint, c'est plus difficile. Mal de tête, insomnies et nausées ne le lâcheront vraiment qu'à notre départ de Puno.
Le centre-ville de Puno est moins charmant que celui d'Arequipa, mais la ville semble plus authentiquement péruvienne...
Comme le principal remède au mal des montagnes est de ne pas trop s'agiter, nous optons pour une visite des îles Uros et Taquile, sur le lac Titicaca.
Les Uros, îles artificielles entièrement construites en tortora. Il y a longtemps que les indiens Uros ont disparu, remplacés par les Aymaras, qui perpétuent néanmoins leurs traditions. Les îles ont été déplacées d'un bord du lac à l'autre à des fins touristiques, et il n'est même pas certain que les "habitants" des Uros y habitent réellement. Bref, ça sent le faux et je plains ces pauvres gens que l'on exhibe comme des animaux de foire à des seules fins touristiques.
La "Mercedes-Benz des Uros".
À Taquile, les paysages semblent plus authentiques. Ici, des paysannes surveillant leurs moutons d'un air distrait.
La montée est rude, le souffle est court, mais nous serons quand même dans les premiers arrivés au sommet.
Ah ouais, quand même, nous sommes loin de chez nous.
Hum, la bonne truite du lac Titicaca!
Le Lac Titicaca et la Bolivie tout au fond.
L'île de Taquile, c'est essentiellement des montagnes sculptées par les Incas et leurs prédécesseurs... Ces gens là n'étaient certainement pas des paresseux, en tout cas!
Le lendemain, nous filons à Sillustani, nécropole Colla puis Inca.
La silhouette du puma épouse la gravure de l'escargot, comme le monde des vivants épouse celui des morts.
Ce lieu est magique. J'avoue que c'est un merveilleux endroit pour être enterré.
Et pour les archéologues, ce site est un paradis. La nécropole ayant été subitement abandonnée à la conquête, plusieurs sépultures ont été laissées telles quelles, à différentes étapes de leur construction, il est donc très facile de connaitre les techniques utilisées (ici, la rampe pour construire le dôme).
Sur la route, nous traversons plusieurs petits villages, qui semblent tout droits sortis d'une autre époque. De quand peuvent-ils bien dater?
Mais heureusement, les indémodables lamas sont toujours de la partie.
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