70 - Searching for meaning
Je ne sais pas si c'est parce que la quarantaine approche, que j'ai trop eu de congés ces dernières années et que j'ai eu le temps de gamberger, ou que j'ai atteint mon seuil de tolérance à toutes sortes d'irritants quotidiens, mais je me pose beaucoup de questions sur ma vie ces derniers temps, avec le sentiment amer d'être passée à côté de quelque chose...
Quand j'avais 15 ans, j'abhorrais le modèle «maison de banlieue, deux enfants, un chat, un chien». Certes, j'y ai ajouté un peu d'originalité avec mon petit troisième et mon lapin, mais je reste quand même en plein dans le cliché, bien loin de mes idéaux de liberté...
Ma job n'est pas si pire, mais comporte un certain nombre de frustrations: de plus en plus d'intermédiaires qui font pression pour faire baisser les prix et s'en mettre plein les fouilles aux dépends de ceux qui travaillent vraiment, des horaires de fous, des clients aux exigences délirantes et, bien trop souvent, trop peu d'informations transmises au traducteur pour qu'il puisse comprendre réellement ce qu'il traduit...
S'ajoute le fait qu'avant d'entrer dans la vie active, d'avoir un conjoint et des enfants, je voyageais beaucoup, et que pour toutes sortes de raisons qui ne sont pas toutes bonnes, je ne le fais plus.
Et puis, il faut bien l'avouer, entre les enfants et les tâches administratives et ménagères, ma vie quotidienne ne me semble guère gratifiante, et j'ai un peu le sentiment d'être la bonne au service de tout ce beau monde, ce qui n'est pas, mais pas du tout, mon idéal de vie...
Pour me donner le change, j'ai bien de nombreux projets d'amélioration de ma maison, mais qui restent à l'état de projets pour l'instant: je n'ai ni le temps ni l'argent pour les réaliser. Je crois aussi que je manque de réelle motivation, parce que les rares fois où j'aurais le temps, je trouve toujours autre chose à faire...
Bref, j'ai le triste sentiment que ma vie m'échappe et que je n'en suis plus le maitre...
Et pourtant, je me dis qu'il suffirait d'un tout petit rien pour changer cet état de choses - trouver un emploi gratifiant, une activité qui me fasse sortir de mon quotidien, voyager plus régulièrement et que sais-je encore - pour me sentir mieux et redonner un sens à ma vie.
J'en suis pour l'instant réduite à espérer que lorsque le petit entrera à la garderie en septembre, je pourrai trouver cette bouffée d'oxygène avant d'avoir le sentiment de me noyer dans le cauchemar de mon adolescence...
Quand j'avais 15 ans, j'abhorrais le modèle «maison de banlieue, deux enfants, un chat, un chien». Certes, j'y ai ajouté un peu d'originalité avec mon petit troisième et mon lapin, mais je reste quand même en plein dans le cliché, bien loin de mes idéaux de liberté...
Ma job n'est pas si pire, mais comporte un certain nombre de frustrations: de plus en plus d'intermédiaires qui font pression pour faire baisser les prix et s'en mettre plein les fouilles aux dépends de ceux qui travaillent vraiment, des horaires de fous, des clients aux exigences délirantes et, bien trop souvent, trop peu d'informations transmises au traducteur pour qu'il puisse comprendre réellement ce qu'il traduit...
S'ajoute le fait qu'avant d'entrer dans la vie active, d'avoir un conjoint et des enfants, je voyageais beaucoup, et que pour toutes sortes de raisons qui ne sont pas toutes bonnes, je ne le fais plus.
Et puis, il faut bien l'avouer, entre les enfants et les tâches administratives et ménagères, ma vie quotidienne ne me semble guère gratifiante, et j'ai un peu le sentiment d'être la bonne au service de tout ce beau monde, ce qui n'est pas, mais pas du tout, mon idéal de vie...
Pour me donner le change, j'ai bien de nombreux projets d'amélioration de ma maison, mais qui restent à l'état de projets pour l'instant: je n'ai ni le temps ni l'argent pour les réaliser. Je crois aussi que je manque de réelle motivation, parce que les rares fois où j'aurais le temps, je trouve toujours autre chose à faire...
Bref, j'ai le triste sentiment que ma vie m'échappe et que je n'en suis plus le maitre...
Et pourtant, je me dis qu'il suffirait d'un tout petit rien pour changer cet état de choses - trouver un emploi gratifiant, une activité qui me fasse sortir de mon quotidien, voyager plus régulièrement et que sais-je encore - pour me sentir mieux et redonner un sens à ma vie.
J'en suis pour l'instant réduite à espérer que lorsque le petit entrera à la garderie en septembre, je pourrai trouver cette bouffée d'oxygène avant d'avoir le sentiment de me noyer dans le cauchemar de mon adolescence...
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